[Que sont-ils devenus ?] Sven Taton

Bonjour Sven. Peux-tu te présenter ? 

Je suis Sven Taton, développeur, plutôt sur des technologies web. Je suis originaire de Metz, j’ai fait mes études à l'ENSEIRB Bordeaux où j’ai rencontré ma petite amie, puis on est revenus à Metz ensemble car elle y avait trouvé un job. 

Parle-nous de ton expérience chez Versusmind. 

J’y ai travaillé de 2016 à 2018. C’est une entreprise très chouette, j’ai tendance à faire la pub de Versusmind car c’est une ESN où les managers sont sympas et l’ambiance est familiale. 
 

Un souvenir en particulier ? 

J’ai un bon souvenir d’un hackathon en Alsace avec la direction technique de Versusmind, c’était le Hacking Industry Camp. 

Sur quel projet as-tu travaillé ? 

J’étais mobilisé chez 4 murs sur un projet de décorateur 3D, une application qui est en ligne maintenant et qui permet de simuler sa future décoration en ligne, décorer sa pièce pour acheter par la suite le produit qui nous plaît. 
 
Ce projet était très chouette au niveau des conditions de travail, être le seul développeur sur toute la partie 3D était très agréable. J’avais ainsi beaucoup de libertés et j’ai beaucoup appris. 

Pour toi, quelles sont les qualités indispensables d’un consultant ? 

Au-delà de la compétence technique, il faut être patient, sympa et être capable de comprendre et “lire” l’endroit, l’ambiance, les gens qui nous entourent. En résumé, il faut s’adapter.

Qu'est-ce qui a motivé ton départ ? 

J’ai eu une opportunité dans les Jeux Vidéos, chez Asobo studio, à Bordeaux. Finalement, nous sommes repartis dans la région d’origine de ma petite amie. 

Qu’est-ce que tu as fait de dingue depuis 2 ans ? 

C’est en relation avec mon job. Le plus sympa c’est de pouvoir bosser sur “flight simulator” qui est sorti il y a quelques mois et qui compte des millions de joueurs. 

Peux-tu détailler ? 

Il s’agit d’un simulateur de vol. Nous avons modélisé la terre en entier avec des avions, et on peut décoller de n'importe quel aéroport et faire des vols. C’est pour les passionnés d’aviation qui veulent retrouver les sensations de vol. 

Est-ce que tu nous suis sur les réseaux ?  

Oui, les offres d’emploi et un peu l’actualité. 

As-tu des hobbies ?

Mes hobbies tournent autour de ma petite amie et de l’informatique, j’aime les choses simples comme marcher et randonner.
 
Merci Sven pour ce témoignage. C’était un plaisir de t’avoir comme collaborateur durant ces deux années, et nous te souhaitons de continuer à t’épanouir.
Le Canard Versusmind

[Que sont-ils devenus ?] Lara Boivin - Pionnière du développement commercial

Bonjour Lara. Qui es-tu ? Peux-tu te présenter ?

Je m'appelle Lara, j'ai 29 ans. Je suis née et j'ai grandi en Lorraine. J'ai fait des études en commerce, gestion et marketing et j'ai rejoint Versusmind en 2011 lors de mon Master en alternance avec le CNAM.

Quel était ton rôle dans la société ?

J'ai été Business Development Manager pendant 5 ans chez Versusmind au siège social à Nancy. Nous n'étions que 8 à mon arrivée donc le "Development" de "Business Development Manager" a pris différentes formes, et j'étais sur tous les fronts ! J'ai eu la chance de pouvoir participer à la croissance fulgurante de l'entreprise ainsi qu'à l'ajustement de l'offre de services. J'étais chargée de trouver de nouveaux clients et de maintenir le lien avec ceux qui nous faisaient déjà confiance. En parallèle, je devais rechercher et recruter des consultants dont les valeurs correspondaient à celles de Versusmind.
Comme l'équipe était très petite au début, je m'occupais également de certains achats, événements et, maladroitement, des réseaux sociaux.

Qu'est-ce qui a motivé ton départ ?

Nous avons eu la chance de signer de beaux contrats et d'inscrire Versusmind comme acteur majeur du numérique dans le Grand Est. Je me suis donc retrouvée, à 25 ans, avec une équipe de plus de 20 personnes comprenant, notamment, des managers juniors que j'avais eu la chance de former. Les procédures étaient écrites et roulaient bien, le recrutement battait son plein et les autres agences devenaient progressivement autonomes et rentables. J'ai eu l'impression que mon travail était terminé et, comme j'avais toujours rêvé de tenter une expérience à l'étranger, j'ai pris la décision de partir pour le Canada.

Qu’est-ce que tu as fait de dingue depuis cette décision ?

Comme j'avais peur de ne pas réussir à m'intégrer en habitant seule, j'ai décidé de rejoindre une colocation... de 6 personnes ! J'y suis restée pendant plus de 3 ans et c'était absolument inoubliable. Avec le décalage horaire de 6h et la distance physique (5500 km soit 7h d'avion), c'était comme se créer une seconde famille.

Parle-nous de ton parcours, et de ta situation aujourd’hui ?

Même avec beaucoup d'expérience en France, mon profil ne me permettait pas d'accéder aux mêmes postes au Québec, il fallait donc presque repartir de zéro. J'ai donc passé plusieurs mois à apprendre les processus de vente au sein d'une entreprise de formation en nouvelles technologies puis je suis partie dans une entreprise de prêt-à-cuisiner en tant que manager où j'ai pu aider au développement de l'intégralité du service à la clientèle.
Je travaille aujourd'hui dans une entreprise spécialisée en comptabilité et en fiscalité internationale car impossible de faire taire mon amour pour les procédures et les réglementations. 
 

Qu’est-ce qui est différent / surprenant dans la vie professionnelle canadienne ?

Tout d'abord, le marché est extrêmement dynamique. Par exemple, il n'y a pas de durée de préavis obligatoire donc il est possible de partir du jour au lendemain (même si dans les faits, les gens donnent quand même 2 semaines). L'entreprise peut elle aussi licencier quelqu'un très facilement, même après plusieurs années de bons et loyaux services.
Autre point intéressant, le présentéisme est très mal perçu. Rester au travail alors que la tâche de travail est supposée être terminée indique soit que la charge de travail a été mal estimée soit que la personne est... inefficace. L'équilibre entre la vie personnelle et professionnelle est très important et il y a beaucoup de sensibilisation sur la santé mentale.
Par contre, le point négatif le plus important à mes yeux est le nombre de semaines de congés payés. En France c'est 5 semaines minimum contre 2 (éventuellement 3) ici. Et en tant qu'expatriée, je n'ai pas vraiment d'autre choix que d'utiliser ce temps pour rentrer en France voir ma famille.

As-tu pris l’accent québécois ? 

Certains amis me disent que oui mais je pense que c'est très léger. Par contre j'ai intégré énormément de mots et d'expressions dans mon vocabulaire de tous les jours :
- "courriel" au lieu de "mail"
- "prendre une marche" au lieu de "se promener"
- "être pognée" au lieu de "être coincée / bloquée"
- "se chicaner" au lieu de "se disputer"
- "gougounes" au lieu de "tongs"...
 
Le plus dur pour moi c'est de devoir dire "chocolatine" au lieu de "pain au chocolat" ; mais il faut savoir s'adapter. Certains mots ont aussi une signification différente au Québec qu'en France, c'est le cas de "gosses" par exemple (faites une petite recherche rapide, attention c'est NSFW). 

Ton passage chez Versusmind a-t-il eu un impact sur ta vie ?

J'ai beaucoup appris chez Versusmind et cela a non seulement impacté ma manière de travailler mais aussi ma personnalité et mes valeurs. Tout d'abord, être une femme dans un environnement majoritairement masculin n'était pas forcément évident. On ne me prenait pas toujours au sérieux et je devais mettre les bouchées doubles pour me faire entendre et respecter. Le féminisme était déjà une cause importante à mes yeux à l'époque mais c'est devenu, au fil des années, mon cheval de bataille. 
 
L'autre trait majeur que j'ai développé via mon expérience à Versusmind, c'est ma résilience. En tant que "jeune" et "petite" entreprise du numérique, il était parfois difficile d'obtenir des rendez-vous avec les clients. Nous étions en concurrence avec des mastodontes, présents sur le marché depuis toujours et avec une politique de prix très agressive. Nous avons mis parfois plusieurs années avant d'être crédibles aux yeux de nos clients et de signer certains contrats. Et derrière toutes ces années de travail, ce sont des milliers d'heures de route avec ma petite Nissan Micra, des réveils à 6h du matin pour un rendez-vous client de 15 minutes à 160 kilomètres, des sandwiches triangles mangés sur le pouce dans un parking de zone commerciale,... bref, de la résilience et de la ténacité !

Qu’as-tu apprécié chez Versusmind ?

Versusmind reste mon expérience professionnelle la plus riche à ce jour. J'ai beaucoup aimé qu'on me fasse autant confiance et qu'on me laisse essayer différentes approches. Aussi, notre offre s'est ajustée tout au long des années donc quand certains produits ou services ne fonctionnaient pas, on trouvait une solution créative ou une nouvelle approche et c'était reparti ! De l'amélioration continue, c'est ça le secret !

Est-ce que tu nous suis sur les réseaux ? 

Je continue de lire toutes les actualités de Versusmind ! Que ce soit sur Facebook, LinkedIn ou Instagram, j'aime voir l'évolution de l'entreprise et retrouver certains visages familiers dans les photos et articles.

As-tu quelque chose à ajouter ? 

Cela fait maintenant 4 ans que je suis au Canada et les efforts à déployer pour y rester sont considérables et coûteux (que ce soit financièrement ou d'un point de vue psychologique). On est souvent très content de partager de belles images des endroits que l'on découvre mais on a tendance à cacher le stress lié aux permis de travail ou simplement le chagrin que l'on ressent quand on rate les événements importants de notre famille ou de nos amis en France. Surtout en ce moment avec les frontières fermées entre nos deux pays. Soyez indulgents avec vos amis expatriés !
 
Merci Lara pour ces nouvelles fraîches et agréables !
Le Canard Versusmind

Découvrez le parcours et le projet agricole de Laurent Gisselbrecht

Découvrez le portrait de Laurent Gisselbrecht, consultant Versusmind qui a réalisé un projet dans le secteur agroalimentaire. Il revient avec sur son évolution professionnelle et son projet agricole.

Bonjour Laurent. Qui es-tu ?

Je m’appelle Laurent, j’ai 40 ans et suis consultant sénior pour le groupe Versusmind. Après avoir passé ma jeunesse à Sarreguemines en Moselle, je vis depuis près de 15 ans à Molsheim.

Ton parcours avant Versusmind

Je suis arrivé en Alsace pour une Licence Informatique à Strasbourg et j’y suis resté. J’ai commencé par un poste de développeur dans une structure qui édite des logiciels pour la maintenance de GAB (Guichet Automatique Bancaire), puis j’ai été Responsable IT à la mairie de Molsheim et enfin, j’ai passé 2 ans dans une société de services informatiques en mission chez Safran.

Tes technologies de prédilection 

En ce moment, je travaille sur les langages C#, Javascript, TypeScript et Angular. J’ai commencé mes premiers développements en BASIC à l’âge de 10 ans, puis sur Visual Basic avant de découvrir C et C++ qui ont longtemps été mes technologies de choix (pour tester OpenGL par exemple), ainsi que Java (pour tester le développement en navigateur web ou encore Android). Dernièrement, je me suis penché sur le moteur Unity3D (C#) et la Réalité Virtuelle. Je dirais donc que j’affectionne les langages basés sur C.

Ta prestation actuelle

En tant qu’ingénieur de développement, je suis mobilisé sur un projet pour une coopérative agricole. Mes missions sont l’étude et la réalisation d’objets de base de données, de services web et d’interfaces utilisateurs dans le cadre de la réécriture du Progiciel de Gestion Intégrée (ERP) utilisé par les différentes sociétés du groupe.

Quelques détails sur le projet

En réalité, je travaille sur l'un des ERP de la coopérative. En effet, il existe actuellement plusieurs progiciels selon le domaine traité. La solution est utilisée en production pour gérer l’activité “Approvisionnement” du groupe. Le service développement y ajoute de nouvelles fonctionnalités afin de pouvoir y intégrer, à terme, l’ensemble de l’activité “Céréales” présente actuellement dans un ERP vieillissant.
 
Les nouveautés apportées par les technologies actuelles telles que les applications monopage (SPA) permettent l’affichage d’informations plus pertinentes et dynamiques pour les utilisateurs. Nous profitons de cette refonte afin de proposer des flux de travail plus proches de la réalité, tout en permettant aux représentants des métiers de faire évoluer certains de leurs processus en apportant plus de souplesse et/ou de sécurité.

L’importance de l’expertise métier dans ton poste

L’expertise métier sur le poste d’ingénieur en développement permet de détecter en amont d’éventuels problèmes techniques, permet d’améliorer la solution technique globale avec les architectes.

La valeur ajoutée de Versusmind pour des entreprises du secteur agricole

Nos experts et architectes peuvent proposer des solutions actuelles et innovantes afin de répondre aux nouveaux challenges des entreprises. Le digital a pu avoir un impact positif en termes de communication, d’accès aux informations techniques, météorologiques et dans certains cas de gestion des terrains.

Merci Laurent !

Le Canard Versusmind

Julien Dutartre, d'alternant CESI à Project Management Officer

Julien Dutartre a intégré les effectifs de Versusmind en tant qu'alternant en août 2016. Quatre ans plus tard, il occupe le poste de Project Management Officer (PMO).
Il revient en exclusivité sur son évolution au sein de l’entreprise et ses principales missions.

Bonjour Julien. Peux-tu nous présenter ton parcours avant ton arrivée chez Versusmind jusqu'à aujourd’hui ?

Je suis arrivé chez Versusmind en alternance en 2016. Auparavant, j’étais administrateur Système et Réseau dans une société d’hébergement et d’infogérance pour agences web, avant d’y débuter aussi mon parcours de chef de projet.

Comment s’est passée la transition entre le statut d’alternant et celui de salarié ?

Cette transition s’est faite naturellement, tout simplement parce qu’en tant qu’alternant j’étais déjà considéré et impliqué dans la vie de la société comme n’importe quel autre salarié. Versusmind m’a accompagné grâce à mon tuteur, bien sûr, mais aussi avec l’aide et la complicité de l’ensemble des membres de la Versusfamily : Consultants, Direction, Business Managers, etc.  

Comment as-tu évolué suite à ton embauche ? Qui t’a accompagné sur ta montée en compétences ?

En tant qu'alternant, j’ai pu faire évoluer mes compétences tout en pratiquant au quotidien. J’ai été aidé, encadré et soutenu par différents acteurs chez Versusmind et notamment Benoît Koch, le dirigeant, qui a su me conseiller et m’écouter au quotidien. Les membres du pôle “Services Applicatifs” et l’équipe d’architectes m’ont également formé sur mes activités quotidiennes (je les remercie d'ailleurs chaleureusement).

Quelles sont les missions principales d’un Project Management Officer ?

La mission principale d’un PMO est de piloter la relation client et les fonctions support durant les projets réalisés en agence. Ainsi, je suis en charge du planning, de la gestion des divers aspects financiers et budgétaires et du plan de staffingde différents projets. Le tout en anticipant les risques et en gérant les problèmes afin que ceux-ci se déroulent dans de bonnes conditions (qualité, coûts, délais, risques).
 
Si je devais résumer dans les grandes lignes, je dirais que je suis là pour que les consultants puissent travailler dans de bonnes conditions durant le cycle de vie du projet.

Tu gères souvent des incidents ou faits imprévus sur les projets. Comment as-tu appris à garder ton sang froid pour trouver des solutions ?

D’abord, il est essentiel de faire preuve d'anticipation tout au long du projet et avec l’ensemble de l’équipe pour limiter le nombre d’incidents possibles. Mais forcément, on ne peut pas tout anticiper. Néanmoins, nos méthodologies et nos équipes soudées nous permettent de répondre naturellement aux incidents. Les bonnes relations et la confiance accordée par nos clients jouent aussi beaucoup sur la façon dont on appréhende les différents évènements qui n'étaient pas prévus. Et puis, les imprévus font partie de la vie d’un projet !

Est-ce que le poste que tu occupes aujourd’hui est celui que tu projetais lorsque tu étais étudiant ?

Lorsque j'étais étudiant, je voulais absolument travailler dans des contextes stimulants et diversifiés. Aujourd'hui, j'interviens sur des projets au sein de secteurs d’activités différents et cela ne laisse pas de place à la routine. 

Quelle est la chose que tu préfères dans ton métier ?

Mon petit plaisir quotidien est d’arriver à apporter des solutions. Cela passe par une participation active aux phases d'avant-ventes, puis aux projets. Je vois chaque projet comme la possibilité d’apporter une aide à un client et aux utilisateurs finaux. On intervient pour conseiller et construire ensemble des réponses à des problématiques qui évoluent avec le temps et avec nous. Je retrouve cette même satisfaction lorsque je peux apporter mon aide à mes collègues. Cet accompagnement est selon moi l’essence même de l’informatique. Je vais même plus loin dans cet objectif en transmettant mon expérience, notamment sur les méthodes Agile et le pilotage de recette, en tant qu’intervenant externe au CESI de Nancy où j’ai fait mes dernières années d’études.

Quels sont les outils et méthodes que tu maîtrises et affectionnes ?

Les méthodes Agiles, bien sûr ! Notamment Scrum, avec l'objectif d’être le plus proche des besoins métiers avec de multiples avantages : autonomie, visibilité, travail d’équipe, etc.

Quelles sont les qualités principales pour devenir un bon PMO ? 

La qualité la plus importante est, selon moi, l’aptitude à réellement comprendre le besoin du client. L’essence même d’un projet est d’apporter une réponse à une problématique spécifique. Aussi, il me semble que la meilleure façon de piloter un projet est de comprendre le “pourquoi”. Souvent le “pourquoi” évolue avec le tempsou alors le risque est d’oublier la raison d’être du projet. Mettre au centre de ses préoccupations le besoin du client ou des utilisateurs finaux, le tout associé à une forte rigueur, est le meilleur moyen de piloter les risques, le planning, le budget et le périmètre d’un projet.

Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui se destine à être Chef de Projet ? 

D’être curieux ! Un chef de projet informatique est confronté à différents secteurs d’activités, diverses technologies, différents types de clients et des besoins tellement différents qu’il est essentiel de faire preuve de curiosité pour appréhender les projets de la meilleure des manières. Je recommande donc de commencer à s'intéresser à la construction d'un Système d'Informations (SI) complet (ERP, problématique réseau, intégration de système, etc) dès les premières années d'études.
 
Enfin, je pense que l'humilité fait partie des valeurs d'un bon chef de projet. Dans un projet, chacun a son rôle : il ne faut pas oublier que ceux qui apportent la véritable valeur sont les développeurs. À ce titre, ceux-ci ont une vision et des idées à prendre en compte. S’il ya des problèmes à régler, ce sont eux qui interviennent. Je dirais donc à un étudiant voulant devenir Chef de Projet de ne pas hésiter à échanger avec leurs homologues plus axés sur la technique, ou bien de développer soi-même.
 

Merci Julien !

 

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Vous voulez en savoir plus sur le développement de carrière au sein de la Versusfamily ? Découvrez la liste de nos postes ouverts sur notre site dédié : https://jobs.versusmind.eu/offres/

Le Canard Versusmind

[Que sont-ils devenus ?] Johan Theron - Fondateur Quicommence.fr

Après avoir occupé pendant plus de 2 ans des fonctions variées chez Versusmind, Johan est parti vivre à la campagne où il a lancé son site de figurines Wargame en ligne. Retour sur son parcours et ses meilleurs souvenirs au sein de la Versusfamily.
 
Bonjour Johan. Qui es-tu ? Peux-tu te présenter ? 
Je m’appelle Johan, j’ai 40 ans. Je suis Marseillais d’origine mais j’ai atterri à Besançon durant mon enfance suite à un déménagement familial. J’ai découvert la région en y faisant mes études ainsi que pour mon métier puisque celui-ci me demandait beaucoup de déplacements.
 
J’ai une bonne quinzaine d’années d’expérience dans le domaine de l’IT en développement de sites ou d'infrastructures plus lourdes et gestion de base de données. J’ai travaillé dans plusieurs sociétés dont Altran, que j’avais quitté pour rejoindre Versusmind début 2016 et où je suis resté un peu plus de 2 ans.
 
Au sein de Versusmind, quel était ton poste et sur quels projets as-tu travaillé ? 
Mon démarrage a été assez original ! Je suis arrivé en mission sur Metz, avec l’idée déjà de repartir sur Strasbourg pour intégrer l’équipe Alsacienne. Et c’est ce qu’il s’est passé ! 
J’ai vu l’agence de Strasbourg grandir et c’était extrêmement motivant. Lorsque j’ai eu envie de rejoindre l’équipe de business managers, on m’en a donné l’opportunité mais lorsque je me suis rendu compte que mon ancien poste de consultant IT me correspondait mieux, on m’a également donné la chance de le réintégrer. Versusmind est vraiment extraordinaire sur ce point car l’évolution des carrières est possible : on nous laisse notre chance. 
Grâce à ma connaissance des deux facettes du métier, mon manager m’a donné une liberté de choix dans ma future mission, puis m’a proposé une prestation au sein des équipes d’EID. C’était super, j’y ai appris beaucoup de choses.
 
Pourquoi être parti de Versusmind ?
La principale raison est que je n’en pouvais plus de vivre en ville : la circulation, le bruit, etc.
J’ai alors quitté Versusmind et je suis retourné à la campagne. Je me suis retrouvé dans un village à côté de Besançon et j’ai travaillé pour Cyberiance, mon tout premier employeur, qui m’a proposé un poste de Responsable Technique. C’était intéressant, je faisais du web, j’avais beaucoup de contacts. Les projets étaient moins profonds et moins longs mais les missions restaient très variées. Après 2 années intenses passées dans cette structure, je me suis lancé dans une nouvelle aventure.
 
Qu’est-ce que tu as fait de dingue depuis ton départ ?
Je me suis lancé en tant qu’entrepreneur ! C’est parti sur un coup de tête. Avec mes anciens associés, on avait déjà monté une structure ensemble il y a 15 ans dans la fabrication de figurines, mais ça n’avait pas fonctionné.
Aujourd’hui, mon nouvel associé et moi sommes très complémentaires ! Il a apporté les fonds et a une très bonne connaissance du marché. Il se charge de la partie comptabilité et des commandes, moi de la partie relation clients, des expéditions et de la logistique.
Pour l’informatique, le site s’est monté en 3 jours avec Prestashop (l’application est stable, fiable et complète) et nous avons fait intervenir un graphiste. 
 
Quelle est ta situation aujourd’hui ?
Depuis Décembre dernier, on a ouvert un site de vente en ligne avec un ami.
Notre coeur de métier est la figurine Wargame ou Warner qui représente 80 à 90% de notre CA. Le reste comprend la vente de jeux de société. Nous sommes le seul magasin en Europe avec la plus large gamme de figurines et de peintures. Ce sont des produits que l’on trouve nulle part ailleurs, en dehors de chez le fabricant. 
On a une très bonne fréquentation (environ 600 visiteurs par jour) et un CA qui dépasse largement nos attentes avec un très bon accueil.
Les compétences acquises à travers toutes mes expériences m’ont bien servi car je ne suis pas mauvais en référencement et aujourd’hui nous sommes devant quasiment tout le monde. Notre site s’appelle “quicommence.fr” car quand tu joues, tu demandes systématiquement qui commence. Il est accessible via ce lien https://figurines-wargame.fr/.
Actuellement, nous sommes sur la préparation de notre chaîne Youtube. 
Nous avons tous les deux commencé à côté de nos emplois respectifs. Aujourd’hui, je me suis dédiée à 100% à l’entreprise et nous avons embauché un alternant multimédia / web.
 
Ton passage chez Versusmind a-t-il eu un impact sur ta nouvelle vie ?
La facilité de contact que tu es obligé d’avoir quand tu es manager me sert dans cette nouvelle activité, notamment dans les relations avec les fournisseurs ou certains partenaires. Je suis plus attentif à l’environnement commercial autour de la passion pour mon métier. La passion c’est bien, mais il ne faut pas oublier que le business est important.
 
Tu nous avais impressionné avec tes talents de cracheur de feu, es-tu toujours adepte de ce loisir ?
On est toujours cracheurs de feu avec ma femme, la situation sanitaire fait qu’on a pas pas trop l’occasion de pratiquer en ce moment. Nous avons fait un show dans le village que j’habite à l’occasion d’un rendez-vous associatif.
 
Qu’as-tu apprécié chez Versusmind ?
Le gros point fort de Versusmind, comparé à mes précédentes expériences, est le fait que ses dirigeants savent tenir leurs promesses. Ce qu’on m’avait dit, je l’ai obtenu. Aussi, j’ai apprécié que le dirigeant prenne le temps de me rencontrer. C’est toujours valorisant et ça renforce le côté familial dans lequel chaque collaborateur a son importance.
J’ai des souvenirs assez touchants du côté humain présent chez Versusmind, que l’on ne trouvait nulle part ailleurs.
Enfin, j’ai apprécié les réunions inter-agence, l’aspect collaboratif, les évènements réguliers, les repas, toutes ces choses qui nous permettent de nous rassembler et de mieux connaître nos collègues.
 
Merci Johan pour ces réponses. As-tu quelque chose à ajouter ?
Oui. Le monde des ESN a mauvaise presse mais il faut prendre du recul et regarder ce qui se fait avant de porter un jugement. Pour ma part, j’étais réticent avant d’accepter un poste chez Versusmind mais lorsque tout le monde collabore (manager, consultant, toute l’entreprise), tout se passe très bien !
 
Le Canard Versusmind
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